Anesthésie générale? Ou locale? Ce que je dois savoir…
Doit-on arrêter tout traitement médicamenteux avant une anesthésie ?
Lors de la consultation préparatoire avec le médecin anesthésiste, la liste de vos traitements vous sera demandée. Seul le praticien sera habilité à vous dire lesquels interrompre. N’arrêtez pas un traitement ou la prise d’un médicament sans avoir demandé l’avis de l’anesthésiste, cela pourrait être dangereux pour votre santé.
Quelles sont les précautions à prendre avant une anesthésie ?
L’anesthésiste vous donnera tous les conseils à suivre pour limiter les risques de complication. Il vous sera vivement conseillé d’arrêter de fumer : le tabac diminue le potentiel de défense de l’organisme et augmente les risques cardiaques pendant l’opération. De plus, fumer rallonge le temps de récupération en rendant la cicatrisation plus difficile et multiplie les risques d’infection. Peu importe la quantité de cigarettes fumées, une seule par jour suffit. Afin de réduire ces impacts sur l’intervention, il faut arrêter de fumer au moins huit semaines avant. L’alcool provoque également des effets nocifs et peu interagir négativement avec les médicaments. Il vous sera demandé de limiter votre consommation. Certains médicaments sont aussi à éviter avant une opération : veillez à en parler avec l’anesthésiste. Enfin, il est recommandé de vous relaxer et faire de bonnes nuits de sommeil.
L’anesthésie comporte-t-elle des risques ?
Les dangers de l’anesthésie peuvent être de trois ordres :
- Respiratoire – lié à l’aspiration du vomi dans les poumons lors de vomissement du patient et à des difficultés d’intubation
- Cardiaque
- Vasculaire
Ces risques peuvent être réduits grâce à une prévention claire et détaillée lors de la consultation pré-anesthésique et au respect des consignes par les patients notamment en ce qui concerne le jeûne.
Faut-il prendre plus de précautions chez les personnes à risque ?
Même si l’anesthésie est un acte parfaitement sécurisé, certaines personnes présentent des fragilités et font l’objet d’une attention particulière :
- Les personnes âgées combinant plusieurs pathologies, notamment des risques cardiovasculaires.
- Les personnes souffrant d’asthme avec un terrain allergique réclament une vigilance accrue.
- Les personnes cardiaques ou ayant subi un accident cardiovasculaire.
- Les enfants de moins de 4 ans sont pris en charge par une équipe spécialisée.
Les femmes enceintes n’ont pas de contre-indications à l’anesthésie pour traiter une pathologie urgente.
Pourquoi faut-il jeûner avant une anesthésie générale ?
Afin d’éviter les complications opératoires, le jeûne est la règle avant une intervention sous anesthésie générale. Le principal risque est le vomissement (aspiration du vomi dans les poumons du patient). Il n’est pas utile de jeuner pendant les dernières 24 heures avant de rentrer au bloc.
Vous pouvez boire eau, thé, café sans sucre et sans lait, ou des jus de fruits sans pulpe jusqu’à 2 heures avant l’opération.
Quant à l’alimentation solide, le dernier repas doit remonter à 6 heures avant de commencer l’anesthésie. Le jeûne s’adapte en fonction du type d’intervention à réaliser. Dans tous les cas, le dernier repas doit être léger.
Comment se passe le réveil suite à une anesthésie générale ?
La salle de réveil a été rendue obligatoire par le décret de 1994 afin d’améliorer la sécurité de l’anesthésie et prévenir les risques post opératoires. Ce protocole a permis l’élimination de l’asphyxie au réveil, étant l’un des principaux risques liés à l’anesthésie. Il permet également une meilleure prise en charge de la douleur. Ainsi, une fois l’opération terminée, le patient est emmené en salle de réveil permettant la surveillance de l’état du patient.
Quel est le risque de ne pas se réveiller après une anesthésie ?
Le risque de décès au cours d’une anesthésie chez un patient en bon état général est de 1 pour 250 000. Ne pas se réveiller après une anesthésie est donc exceptionnel, sensiblement identique au risque observé dans l’aéronautique.
Source: Lienhart A., Auroy Y., Pequignot F. et al. – Survey of anesthesia-related mortality in France. Anesthesiology, 2006 ; 105(6) : 1087-1097.
Y-a -t-il un nombre maximal d’anesthésie générale à ne pas dépasser au cours de sa vie ?
À ce jour, il n’existe pas de données scientifiques sur le sujet. Nous devrions plutôt nous poser cette question : « souhaitons-nous être opéré sans anesthésie ? »
Que se passe-t-il pendant une anesthésie générale ? Est-ce que mon cœur arrête de battre ?
L’anesthésie générale est une sorte de « coma médicamenteux » induit par l’administration de produits anesthésiques. A l’arrêt des produits, ce coma est réversible. Il est de profondeur variable en fonction du type de geste, médical (par exemple coloscopie) ou chirurgical (blépharoplastie). Il n’y a pas de « petite anesthésie ». Les principales fonctions vitales sont préservées et le cœur ne s’arrête jamais (en dehors de situations exceptionnelles). En revanche, la conscience et la respiration sont quasi systématiquement bloquées, nécessitant une assistance au moyen d’un masque sur le visage ou d’une sonde d’intubation reliée à une machine.
Anesthésie générale ou régionale ?
Le choix n’est pas toujours possible. La nature de l’intervention peut imposer une anesthésie générale (immobilisation absolue indispensable, opération invasive, …).
Lorsqu’un choix est possible, la décision nécessite un dialogue entre le patient, le chirurgien et l’anesthésiste. Les médecins doivent tenir compte des préoccupations exprimées par le patient (« Je ne veux rien voir, rien entendre… ») et ce dernier des avis du médecin. Il doit comprendre que les professionnels sont mieux placés que lui pour évaluer les raisons médicales de ne pas donner suite à sa demande.
En tout état de cause, l’anesthésie générale a l’avantage de permettre le contrôle immédiat des fonctions vitales (ce qui peut être déterminant chez un patient fragile). L’anesthésie régionale quant à elle, assure un confort de récupération parfois supérieur.
Liste des actes pratiqués par le Dr Esnault
Sous anesthésie générale :
Chirurgie maxillo-faciale & orthognatique
- Chirurgie des maxillaires
- Menton, génioplastie
- Séquelles de Fentes labiales
- Kystes et pathologie inflammatoire des maxillaires
- Articulation temporo-mandibulaire
- Extractions dentaires
Chirurgie implantaire et pré-implantaire
Chirurgie cancérologique et réparatrice du visage
- Tumeurs cutanées
- Cicatrices cervico-faciales
- Traumatismes de la face
Chirurgie ORL
- Nez et cloison nasale, rhino-septoplastie
- Chirurgie endoscopique des sinus
- Glandes salivaires : parotide et glande sous-mandibulaire
- Amygdalectomie et ablation des végétations
- Chirurgie du ronflement
- Oreilles décollées
Vieillissement du visage :
Sous anesthésie locale :
Chirurgie maxillo-faciale & orthognatique
- Kystes et pathologie inflammatoire des maxillaires peu volumineux
- Extractions dentaires avec contre-indication à l’anesthésie générale
Chirurgie implantaire et pré-implantaire
Chirurgie cancérologique et réparatrice du visage
Vieillissement du visage :
- Chirurgie des paupières
- Lifting facial et cervical
- Effacement des rides par injection (acide Hyaluronique) ou Toxine botulique
Les interventions pratiquées
Chirurgie maxillo-faciale
C’est une spécialité médico chirurgicale qui se spécialise dans la région cervico-faciale, c’est-à-dire le visage, le cou, les sinus et les maxillaires
Chirurgie implantaire et pré-implantaire
Une greffe osseuse pré-implantaire est une augmentation du volume osseux pour pouvoir mettre un implant dentaire
Chirurgie réparatrice
La chirurgie réparatrice dite souvent « chirurgie plastique », est destinée à restaurer la morphologie du visage ou du corps si elle a été atteinte.
Chirurgie ORL
Spécialité médico-chirurgicale dédiée aux anomalies de l’oreille, du nez et des sinus, de la gorge et du cou.
Chirurgie du nez
Une chirurgie correctrice des déformations de la cloison et de la pyramide nasale.
Injections
Pour obtenir un coup d’éclat ou harmoniser les volumes du visage, l’injection d’acide hyaluronique peut être une solution