Que faut-il savoir avant une anesthésie locale ?
Que faut-il savoir avant une anesthésie locale ?
La dernière fois que vous êtes allés chez le dentiste, vous avez peut-être eu une anesthésie locale afin de diminuer la douleur ressentie lors d’un soin dentaire ? Comme pour de nombreuses interventions, le Dr Esnault peut avoir recours à une anesthésie locale pour un acte de médecine ou de chirurgie.
Pour chaque patient, et selon chaque intervention, le Dr Esnault déterminera le type d’anesthésie le plus approprié.
Qu’est-ce qu’une anesthésie locale ?
Alors qu’une anesthésie générale agit sur le cerveau, l’anesthésie locale bloque les nerfs qui transmettent la sensation de douleur d’une partie du corps. Ainsi, les stimuli douloureux n’atteignent plus le cerveau et la partie du corps endormie n’a plus de sensibilité à la douleur.
Quelles sont les formes d’anesthésie locale ?
L’anesthésie locale est possible sous différentes formes :
- Par un gel, une crème, un spray appliqué sur une petite zone cutanée (peau ou muqueuse) à insensibiliser, par micro-injection ou injection dans une zone déterminée.
Une anesthésie locale est-elle douloureuse ?
Généralement, l’injection d’un anesthésique local n’est pas plus douloureuse qu’une simple piqûre. Cependant, certains endroits sont plus sensibles : le palais, les lèvres, la columelle (sous la pointe du nez) par exemple.
Y a-t-il des précautions à prendre avant une anesthésie locale ?
Avant l’anesthésie, il faut alerter votre médecin sur les questions suivantes :
- Avez-vous déjà été anesthésié(e) ? Si oui, y a-t-il eu un incident lors de cette anesthésie locale ?
- Avez-vous des allergies à un produit ?
- Fumez-vous ?
- Souffrez-vous d’une maladie chronique (diabète, épilepsie…) ?
- Quels médicaments prenez-vous (anticoagulants, aspirine…) ?
- Portez-vous un pacemaker ?
Une anesthésie locale agit-elle toujours ?
Une anesthésie locale agit plus difficilement à un endroit enflammé. Dans environ 1 à 10 % des cas, une anesthésie locale n’agit pas ou peu. Le médecin décide alors d’augmenter la dose ou de procéder à une anesthésie générale.
Qu’est-ce qu’une anesthésie loco-régionale ?
L’anesthésie loco-régionale est de plus en plus utilisée pour remplacer ou compléter une anesthésie générale. Son risque est moindre et elle permet une meilleure prise en charge de la douleur. Elle consiste à abolir de manière transitoire la transmission des messages nerveux dans une zone du corps prédéfinie. Pour cela, des anesthésiques locaux sont injectés près d’un nerf périphérique pour insensibiliser une région du corps en particulier. Une injection va endormir le nerf de la région à opérer. Au bout d’une vingtaine de minutes, l’anesthésie s’installe et le patient ne ressent plus rien dans la partie du corps visée mais il reste conscient.
Pourquoi une anesthésie locale ?
L’anesthésie locale sera privilégiée pour ces raisons :
- Une anesthésie locale est moins contraignante qu’une anesthésie générale.
- Pour les patients facilement nauséeux après une anesthésie générale.
- L’activité du système digestif fonctionne toujours et permet de recommencer plus vite à manger et à boire.
- Pour les patients devant subir en urgence une intervention et qui ne sont pas à jeun.
- Certaines opérations requièrent une analgésie plus longue, telle celle de l’anesthésie loco-régionale.
- L’anesthésie loco-régionale réduit également la perte sanguine.
Est-il possible d’associer une anesthésie locale avec une anesthésie générale ?
Lors d’interventions, il est tout à fait possible d’associer les 2 types d’anesthésies.
Cela va permettre de réduire la profondeur de l’anesthésie générale et la quantité de l’anesthésique par la même occasion. Lorsqu’un patient ne veut pas subir une opération en état de conscience, un médicament de type sédatif pourra lui être administré en plus de l’anesthésie locale.
Une anesthésie locale peut-elle être impossible ?
Chez les cas suivants, l’anesthésie locale peut ne pas être conseillée :
- Chez les patients qui ne veulent pas subir une opération en état de conscience.
- Chez les patients qui souffrent de saignements.
- Lorsque la peau est infectée à l’endroit où il faut faire l’injection.
- Dans certains cas urgents, lorsqu’on ne peut pas attendre qu’une anesthésie locale fasse son effet.
- Lors d’opérations dans la cavité thoracique ou abdominale au-dessus du nombril (cœur, poumons, intestins, vésicule biliaire…). Une anesthésie locorégionale bloquerait aussi la respiration et le cœur.
- Lors de certaines opérations lourdes, trop longues ou pour lesquelles le patient est en position inconfortable sur la table d’opération.
- On ne pratique généralement pas d’anesthésie spinale ou péridurale sur les patients qui prennent un anticoagulant ou on leur demande de suspendre le traitement anticoagulant avant l’opération.
Quels sont les effets secondaires d’une anesthésie locale ?
- Une réaction allergique, qui reste exceptionnelle.
- Lors d’une association anesthésique-vasoconstricteur, ce dernier peut avoir une incidence sur le cœur, le système nerveux. Les quantités utilisées sont toutefois si faibles que ce cas est exceptionnel.
- Une anesthésie spinale peut déclencher une baisse de la tension artérielle et provoquer nausées et vertiges. Cela peut aussi se produire lors d’une anesthésie péridurale, mais cela reste moins fréquent.
- Les anesthésies spinale et péridurale endorment aussi la vessie. Cela peut rendre la miction plus difficile que la normale au début. Une sonde vésicale est parfois placée.
Les actes pratiqués par Dr Esnault pouvant être effectués par anesthésie locale :
- Injections d’acide hyaluronique ou de toxine botulique.
- Retouche de blépharoplastie.
- Corticotomies de l’os alvéolaire.
- Greffes osseuses pré-implantaires et implants dentaires.
- Extraction des dents de sagesse (exceptionnellement au bloc du cabinet, de préférence à la clinique).
- Exérèse d’une lésion cutanée :
- Les nævus (ou grains de beauté) peu esthétiques ou qui risquent de se transformer en mélanome.
- Les kystes épidermiques ou sébacés et les tumeurs bénignes diverses.
- Les carcinomes basocellulaires, petits cancers qui imposent d’être retirés mais sont sans gravité sur le plan général.
- Les carcinomes spinocellulaires et les mélanomes sont d’autres lésions cancéreuses de la peau imposant également d’être enlevées avec une marge de sécurité.
Les interventions pratiquées
Chirurgie maxillo-faciale
C’est une spécialité médico chirurgicale qui se spécialise dans la région cervico-faciale, c’est-à-dire le visage, le cou, les sinus et les maxillaires
Chirurgie implantaire et pré-implantaire
Une greffe osseuse pré-implantaire est une augmentation du volume osseux pour pouvoir mettre un implant dentaire
Chirurgie réparatrice
La chirurgie réparatrice dite souvent « chirurgie plastique », est destinée à restaurer la morphologie du visage ou du corps si elle a été atteinte.
Chirurgie ORL
Spécialité médico-chirurgicale dédiée aux anomalies de l’oreille, du nez et des sinus, de la gorge et du cou.
Chirurgie du nez
Une chirurgie correctrice des déformations de la cloison et de la pyramide nasale.
Injections
Pour obtenir un coup d’éclat ou harmoniser les volumes du visage, l’injection d’acide hyaluronique peut être une solution